Dans son Plan de filière 2030, la filière se fixe notamment pour objectif d’être autosuffisante pour répondre à la croissance de la demande du marché français (+3 % d’achats en magasins en 2023 et +4,4 % sur 8 mois 2024[1]). Le 1er axe de son Plan, intitulé « Une filière engagée pour assurer la souveraineté alimentaire de la France », vise ainsi la création de 300 poulaillers d’ici 2030, représentant un investissement total de 300 millions d’euros pour suivre le rythme de la hausse de la consommation française.
Pour atteindre cet objectif, la filière s’est fixé plusieurs axes de travail :
Améliorer l’acceptabilité sociétale des élevages pour accompagner les créations, les reprises et les investissements nécessaires à la transition des modes d’élevage, en s’appuyant sur :
Renforcer l’attractivité des métiers et favoriser le renouvellement des générations, en s’appuyant sur :
Maintenir les activités des couvoirs sur le territoire, en s’appuyant sur l’instauration d’une zone de protection empêchant la création de nouvelles activités d’élevage à proximité des couvoirs, qui exercent des activités de sélection déterminantes, tant pour la production française qu’à l’export. Ces sites sensibles jouent en effet un rôle majeur pour la souveraineté alimentaire du pays et il s’agit de les protéger d’un risque potentiel de type influenza aviaire.
Développer un maillage territorial pour obtenir une meilleure répartition des différentes activités sur le territoire et accroître la proximité géographique entre maillons de la filière : abattoirs, usines d’aliments, centres de conditionnement, élevages, etc.
Pérenniser les modes d’élevage sous signe de qualité, Label Rouge ou bio : en assurant le maintien et la viabilité des fermes existantes concernées dont les activités ont été chahutées par de fortes perturbations, liées à la baisse du pouvoir d’achat et au changement de réglementation en bio.
Garantir l’origine française et la traçabilité des œufs, en s’appuyant sur :
Axe 1 : Une filière engagée pour assurer la souveraineté alimentaire de la France
Axe 2 : Une filière durable et active pour répondre aux enjeux sociétaux
Axe 3 : Une filière mobilisée pour renforcer les liens entre tous les acteurs : de l’amont au consommateur final
Axe 4 : Une filière source d’innovations au service de l’adaptabilité de ses différents maillons
89 % des Français estiment que l’origine française des œufs est un critère de choix important. 95 % de la population considère que les Œufs de France sont un moyen de contribuer au maintien du made in France ainsi qu’à la préservation des élevages en France. 90 % des Français s’accordent aussi à dire que le logo constitue une garantie de qualité sanitaire et 87 % de qualité en général.
La présence du logo « Œufs de France » permet d’identifier les œufs pondus en France, par des poules nées et élevées sur le territoire.
Lancé en 2018 sur les boîtes d’œufs, il concerne également les ovoproduits. Il est déployé depuis mi-2020 sur les produits alimentaires : biscuits, sauces, pâtes, plats préparés, etc.
Il réunit 48 centres d’emballages et fabricants d’ovoproduits dans la démarche, soit environ 90 % de la production, ainsi que 6 distributeurs, soit la quasi-totalité des enseignes.
L’objectif est aujourd’hui de renforcer l’étiquetage de l’origine sur les produits élaborés et en Restauration Hors Domicile.
[1] Source : FranceAgrimer d’après KantarWorldpanel
Publié le 18 novembre 2024 dans Actualité
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