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Œuf : le produit français anti-crise qui maintient le cap de la souveraineté alimentaire malgré les turbulences !

le 12 mai 2022

Les œufs sont de grands incontournables du quotidien des Français : 96 % des ménages en ont acheté en 2021[1] et chaque habitant en a consommé en moyenne 218 sur l’année[2], que ce soit chez lui ou hors domicile, dans des recettes faites-maison ou des produits transformés (pâtes, biscuits, plats préparés…). Après une année 2020 atypique, marquée par un bond spectaculaire des achats des ménages en raison des confinements (+11 % en volume vs 2019[3] et +44 % sur la seule période du premier confinement), les ventes en grande distribution ont retrouvé leur rythme de croissance pré-Covid, confirmant le succès grandissant des œufs auprès des Français. Les achats des ménages ont en effet progressé de +1,8 % par rapport à 2019, avant la crise du covid[4].

En 2022, dans un contexte de tensions sur le pouvoir d’achat, les professionnels des Œufs de France mettent tout en œuvre pour continuer à répondre aux attentes des Français et contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Ils restent mobilisés dans un contexte de fortes turbulences pour la filière, victime de l’accélération de la hausse des coûts de production et les conséquences dramatiques d’une épizootie d’influenza aviaire d’une ampleur inédite.

 L’œuf : le produit anti-crise au cœur de l’actualité

Aujourd’hui, alors que les Français sont de plus en plus attentifs à leurs dépenses, l’œuf s’inscrit plus que jamais dans l’actualité pour participer à l’équilibre alimentaire du plus grand nombre, y compris des plus démunis. Selon la récente enquête flash menée fin avril par l’Institut CSA pour l’Interprofession française des œufs (CNPO)[5], les 2/3 des Français s’accordent même à dire qu’il s’agit d’un produit « anti-crise ». Parfois qualifié de super-aliment, l’œuf est en effet largement reconnu pour ses qualités nutritionnelles : près de 9 Français sur 10 (88 %) savent qu’il est riche en vitamines et oligoéléments et ils sont 84 % à confirmer qu’il s’agit de la protéine la moins chère du marché. Ils sont même plus de 7 sur 10 (71%) à estimer que l’œuf constitue une bonne alternative économique pour consommer des protéines animales dans un contexte d’inflation et de réduction de la consommation de viande et de poisson.

Une crise inédite pour une filière exemplaire : les Français solidaires

Ces derniers mois, malgré une hausse des coûts de production, 84 % des Français ont maintenu, voire augmenté, leur consommation d’œufs. Il faut dire qu’ils sont solidaires des professionnels de la filière : ils sont 8 sur 10 à estimer nécessaire d’acheter des œufs pour les soutenir face à leur situation inédite, combinant accélération de la hausse des coûts de production avec la guerre en Ukraine et disponibilité mise à mal par une épizootie d’influenza aviaire sans précédent. Cette solidarité des consommateurs est une bonne nouvelle pour les professionnels de la filière, en grande difficulté dans ce contexte, mais déterminés à poursuivre leurs engagements pour répondre aux attentes sociétales et contribuer à la souveraineté alimentaire du pays.

Élevages alternatifs et souveraineté alimentaire : la filière poursuit ses engagements

En France, ce sont désormais plus des 2/3 (67 %) des poules pondeuses qui sont dans des élevages alternatifs (bio, plein air, Label Rouge) à la cage aménagée, grâce à la forte mobilisation des professionnels en faveur de la transition des élevages. Champions d’Europe de la production d’œufs, ils en ont collecté 15,7 milliards au sein de leurs poulaillers en 2021, soit +3,7 % vs 2020. Et ils sont de plus en plus nombreux à suivre la démarche « Œufs de France », qui concerne désormais 70 % des œufs vendus en magasins et 28 % des ovoproduits utilisés par les entreprises agro-alimentaires. De plus, ils ont confirmé leurs performances à l’international, avec une balance commerciale passée de +4 millions d’euros en 2020 à +17 millions d’euros en 2021 et désormais excédentaire en volume de +10 000 tonnes, contre
-5 000 tonnes en 2020.

Les professionnels des Œufs de France comptent bien continuer à contribuer à la souveraineté alimentaire du pays, en mettant tout en œuvre pour pallier les conséquences de l’influenza aviaire, qui devrait entrainer un recul d’environ 9 % de la production, soit près d’1,3 milliard d’œufs en moins sur 2022. Pour relever le défi, ils peuvent en particulier compter sur l’entraide entre les différents acteurs de la filière pour accélérer et faciliter la reprise. La filière demande également aux Pouvoirs publics d’apporter leur soutien à chacun de ses maillons, tous victimes de cette crise inédite mais également touchés par la hausse généralisée des coûts de production, depuis les coûts de l’aliment (+25 % en 2021[6]) en passant par les emballages, l’énergie ou le transport.

Les Œufs de France au rendez-vous de toutes les envies culinaires !

En 2022, les Œufs de France continueront ainsi à répondre à l’enthousiasme de toutes les générations de consommateurs ! Source inépuisable et bon marché d’inspiration culinaire, l’œuf est en effet un allié de toutes les recettes, des plus basiques aux plus raffinées, comme le démontrent tous les 2 ans les jeunes espoirs de la cuisine française. Le Trophée Œufs de France 2023 les invite à exprimer leurs talents sur le thème : « Dur, mollet, poché, l’œuf fait son Entrée ! » et ils ont jusqu’au 1er décembre pour s’inscrire !

DP CNPO Val

Pour télécharger ce dossier de presse

[1] ITAVI d’après Panel Kantar

[2] Estimation ITAVI

[3] FranceAgriMer d’après Kantar Worldpanel

[4] Itavi d’après IRI 2021

[5] Enquête CNPO / CSA – avril 2022

[6] Indice Aliment ITAVI 2021 vs 2020

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