A quelques jours de la Journée Mondiale de l’Œuf, qui sera fêtée à l’unisson sur tout le globe le vendredi 11 octobre, l’œuf confirme sa place de produit hors du commun en France. Alors que le marché de l’alimentation est à la peine, il continue en effet de se démarquer en poursuivant son essor auprès des consommateurs. Sur les 8 premiers mois 2024, les achats en magasins sont en hausse de +4,4 % en volume comparé à la même période l’an passé, après avoir déjà enregistré une progression de +3 % sur l’année 2023[1]. La croissance s’accélère donc pour ce produit qui met tout le monde d’accord !
Pour répondre à cet enthousiasme, la filière française des œufs se remet en route, à la suite de l’épisode inédit et dévastateur d’influenza aviaire, qui a fait chuter sa production de
-8 % sur l’année 2022. Après avoir réussi à reprendre +4 % sur l’année 2023 pour atteindre 14,9 milliards d’œufs, la filière s’oriente vers une production stable en 2024, en raison d’un nombre insuffisant de poules pondeuses élevées sur le territoire. Son défi désormais : fournir assez d’Œufs de France pour suivre l’évolution de la demande nationale, tout en restant attentive aux fluctuations pour que l’offre soit en adéquation avec le marché. Les acteurs de la filière, réunis au sein du CNPO – l’Interprofession française des œufs – ont donc décidé collectivement, dans leur Plan de filière 2030, d’investir 300 millions d’euros dans la construction de 300 poulaillers.
Pour y arriver, ils en appellent aux jeunes générations qui ont envie d’exercer une activité d’avenir. De nombreuses initiatives sont même prises par les conditionneurs d’œufs pour les accompagner dans leur installation, comme la contractualisation à long terme garantissant des revenus sur 10 ans ou le cautionnement auprès des banques. Le métier d’éleveur de pondeuses a de nombreux avantages, dont celui d’offrir un temps de travail maîtrisé pour se libérer du temps libre. De plus, s’engager dans la production d’œufs, c’est également s’inscrire dans une filière pionnière et volontaire, attentive aux attentes sociétales. Dans son Plan 2030, la filière vise 90 % de poules en élevages alternatifs d’ici 2030 (sol, plein air, bio). Déjà, plus de 7 poules sur 10 vivent hors cages aménagées en France, largement au-dessus des 39 % de la moyenne européenne.
L’œuf : il en a sous la coquille !
En 2023, chaque habitant en France a consommé 224 œufs. Ce chiffre record des 20 dernières années comprend les œufs utilisés par les consommateurs, la restauration hors domicile et les entreprises de l’agro-alimentaire. Il faut dire que l’œuf, protéine animale la moins chère du marché, a tout d’un superaliment.
Abordable, il convient à la quasi-totalité des régimes alimentaires et apporte des acides aminés essentiels ainsi que de nombreuses vitamines. Il séduit toutes les générations et s’adapte à tous les goûts, se savoure seul ou accompagné, en plat principal ou au cœur de recettes salées ou sucrées. Ce grand incontournable de la cuisine fait la quasi-unanimité : il est consommé par 97 % des Français[2] !
L’origine française : essentielle pour les consommateurs
L’identification de l’origine française correspond à une véritable attente des consommateurs : près de 9 Français sur 10 (89 %) la désignent comme étant un critère de choix important.2
Le savoir-faire exemplaire de la France en matière d’œufs est aujourd’hui facilement identifiable grâce au logo « Œufs de France », applicable aussi bien aux œufs vendus en magasins qu’aux ovoproduits utilisés par la restauration et les entreprises agroalimentaires, qui ont la possibilité de le faire figurer sur leurs emballages.
En magasin, 75 % des Français déclarent que la présence du logo « Œufs de France » influence positivement leurs achats d’œufs et 76 % leurs achats de produits élaborés, comme les biscuits, pâtes, brioches ou plats préparés.
Journée Mondiale de l’Œuf : une couvée d’animations partout en France !
Vendredi 11 octobre, les amateurs d’œufs du monde entier sont invités à célébrer leur produit favori à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Œuf. En France, les professionnels ont prévu de nombreuses actions dans tout le pays. Le compte à rebours a même débuté ce 1er octobre pour tous les impatients ! Les amateurs d’œufs sont invités à rejoindre la communauté des @fans_doeufs sur Instagram et Facebook – plus de 130 000 followers ! – jusqu’au 11 octobre pour jouer au « Choc des Œufs », un jeu façon « Candy Crush ».
Outre cet aspect ludique, les réseaux proposeront également des recettes faciles et rapides à réaliser, en partenariat avec des influenceurs. Les œufs constituent en effet une intarissable source d’inspiration culinaire, comme vont une fois encore le prouver les futurs talents de la cuisine en participant au 8e Trophée Œuf de France, organisé en 2025 sur le thème de « L’omelette, star de nos terroirs ». En attendant, c’est à l’école que l’on va retrouver l’œuf au moment de la Journée Mondiale : dans les lycées hôteliers pour des MasterClass en partenariat avec EuroToques Jeunes et dans des classes primaires, avec « Les enfants cuisinent », le programme d’éducation à l’alimentation du Chef Olivier Chaput.
[1] Source : Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer
[2] Enquête CSA / Comité National pour la Promotion de l’Œuf (CNPO) – août 2023.
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