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La construction de 300 poulaillers d’ici 2030 : indispensable pour répondre à la hausse de la demande

le 18 novembre 2024

300 millions d’euros pour 300 poulaillers : la filière s’engage pour assurer la souveraineté alimentaire

Dans son Plan de filière 2030, la filière se fixe notamment pour objectif d’être autosuffisante pour répondre à la croissance de la demande du marché français (+3 % d’achats en magasins en 2023 et +4,4 % sur 8 mois 2024[1]). Le 1er axe de son Plan, intitulé « Une filière engagée pour assurer la souveraineté alimentaire de la France », vise ainsi la création de 300 poulaillers d’ici 2030, représentant un investissement total de 300 millions d’euros pour suivre le rythme de la hausse de la consommation française.

Pour atteindre cet objectif, la filière s’est fixé plusieurs axes de travail :

Améliorer l’acceptabilité sociétale des élevages pour accompagner les créations, les reprises et les investissements nécessaires à la transition des modes d’élevage, en s’appuyant sur :

  • L’accompagnement des autorités pour simplifier les démarches administratives, réduire les délais de recours et faciliter le financement des investissements nécessaires à la transition.
  • Le soutien de l’État pour défendre et protéger les fermes face aux attaques et intimidations de certains détracteurs extrémistes.
  • La mise en œuvre par les Pouvoirs publics d’une communication positive sur la filière des Œufs de France auprès de tous les publics.

Renforcer l’attractivité des métiers et favoriser le renouvellement des générations, en s’appuyant sur :

  • La mise en avant des avantages des métiers de la filière pondeuse auprès des jeunes générations, notamment avec des actions pédagogiques en milieu scolaire.
  • La création d’une plaquette d’information sur les différents métiers de la filière.

Maintenir les activités des couvoirs sur le territoire, en s’appuyant sur l’instauration d’une zone de protection empêchant la création de nouvelles activités d’élevage à proximité des couvoirs, qui exercent des activités de sélection déterminantes, tant pour la production française qu’à l’export. Ces sites sensibles jouent en effet un rôle majeur pour la souveraineté alimentaire du pays et il s’agit de les protéger d’un risque potentiel de type influenza aviaire.

Développer un maillage territorial pour obtenir une meilleure répartition des différentes activités sur le territoire et accroître la proximité géographique entre maillons de la filière : abattoirs, usines d’aliments, centres de conditionnement, élevages, etc.

Pérenniser les modes d’élevage sous signe de qualité, Label Rouge ou bio : en assurant le maintien et la viabilité des fermes existantes concernées dont les activités ont été chahutées par de fortes perturbations, liées à la baisse du pouvoir d’achat et au changement de réglementation en bio.

Garantir l’origine française et la traçabilité des œufs, en s’appuyant sur :

  • La poursuite de l’extension de la démarche « Œufs de France », qui permet d’identifier les œufs pondus en France, par des poules nées et élevées sur le territoire. La filière va en particulier œuvrer pour accentuer la présence du logo dans le circuit des entreprises agroalimentaires. Il s ‘agit d’un moyen de lutter contre les importations puisque : pour 95 % des Français, les Œufs de France constituent un moyen de contribuer au maintien du made in France ainsi qu’à la préservation des élevages en France. 90 % estiment qu’il s’agit d’une garantie de qualité sanitaire et 87 % d’entre eux d’un gage de qualité globale.
  • La généralisation du marquage des œufs dès le lieu de ponte, directement sur les élevages, afin d’étendre la traçabilité des centres de conditionnement et des fabricants d’ovoproduits aux élevages.

 

Les 4 axes du Plan 2030 du CNPO :

Axe 1 : Une filière engagée pour assurer la souveraineté alimentaire de la France

Axe 2 : Une filière durable et active pour répondre aux enjeux sociétaux

Axe 3 : Une filière mobilisée pour renforcer les liens entre tous les acteurs : de l’amont au consommateur final

Axe 4 : Une filière source d’innovations au service de l’adaptabilité de ses différents maillons

 

Œufs de France : une réponse aux attentes des Français

89 % des Français estiment que l’origine française des œufs est un critère de choix important. 95 % de la population considère que les Œufs de France sont un moyen de contribuer au maintien du made in France ainsi qu’à la préservation des élevages en France. 90 % des Français s’accordent aussi à dire que le logo constitue une garantie de qualité sanitaire et 87 % de qualité en général.

« Œufs de France » : l’origine française garantie de la poule à l’œuf et de l’œuf à la poule

 

La présence du logo « Œufs de France » permet d’identifier les œufs pondus en France, par des poules nées et élevées sur le territoire.

Lancé en 2018 sur les boîtes d’œufs, il concerne également les ovoproduits. Il est déployé depuis mi-2020 sur les produits alimentaires : biscuits, sauces, pâtes, plats préparés, etc.

Il réunit 48 centres d’emballages et fabricants d’ovoproduits dans la démarche, soit environ 90 % de la production, ainsi que 6 distributeurs, soit la quasi-totalité des enseignes.

L’objectif est aujourd’hui de renforcer l’étiquetage de l’origine sur les produits élaborés et en Restauration Hors Domicile.

 

 

[1] Source : FranceAgrimer d’après KantarWorldpanel

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