La vérité sur le cholestérol
(source Dr Plumey)
Le cholestérol constitue la structure de base de très nombreuses hormones de l’organisme. Il va également participer à la construction et au maintien des membranes cellulaires et permettre la synthèse de la vitamine D. Le cholestérol est donc indispensable à la vie.
Le cholestérol alimentaire ne fait pas l’hypercholestérolémie
En matière d’œuf et de cholestérol, les idées fausses ont la vie dure. De nombreuses personnes limitent leur consommation de peur qu’elle n’accroisse leur taux de cholestérol sanguin. Le cholestérol alimentaire n’a pourtant que peu d’impact sur la cholestérolémie, l’essentiel de la production interne de cholestérol étant hépatique. Il convient toutefois de différencier :
- le Sujet sain : les données des études confirment que la consommation d’un œuf/jour n’augmente ni le taux de LDL-Cholestérol, ni le risque cardio-vasculaire. Et l’American Heart Association recommande pas de limiter la consommation d’œufs en prévention cardio-vasculaire ;
- le sujet avec hypercholestérolémie : il est en revanche conseillé de ne manger qu’un à deux œufs par semaine, et surtout de réduire fortement la consommation de graisses saturées au profit des graisses mono-insaturées, des oméga-3 et des phytostérols.
A propos du bon et du mauvais cholestérol
HDL Cholestérol = “le bon cholestérol” qui circule des cellules vers le foie pour être éliminé
LDL Cholestérol = “le mauvais cholestérol” qui circule du foie vers les cellules
A propos du cholestérol : Stop aux idées reçues
Le jaune de l’œuf est riche en cholestérol mais on sait maintenant que le cholestérol alimentaire influence peu le taux de cholestérol sanguin. Les œufs n’ont donc pas d’impact négatif sur le risque cardio-vasculaire. D’ailleurs ils ne sont désormais plus supprimés dans le cadre d’un régime hypocholestérolémiant. (Source Dr Plumey)
comment limiter son taux de cholestérol sanguin ?
L’excès de cholestérol peut-être favorisé par une alimentation très riche en graisses saturées, associée généralement à une faible consommation d’acides gras poly-insaturés et de fibres. L’œuf, pour sa part, contient 12 % de lipides, présents dans le jaune. Ses matières grasses sont constituées majoritairement d’acides gras mono-insaturés, plus intéressants nutritionnellement que les graisses saturées dont il faut absolument chercher à limiter la consommation en cas d’excès de cholestérol.
œufs et allergie
(Source Dr Plumey)
L’allergie aux protéines de l’œuf est peu fréquente et concernerait par exemple environ 0,5 % des jeunes enfants. Son évolution est en général favorable : la moitié des enfants allergiques sont guéris à l’âge de 3 ans et les deux tiers à l’âge de 5 ans. S’il y a allergie à l’œuf, la sagesse recommande de ne pas en faire consommer.
Âge d’introduction : chez tous les nourrissons dans le cadre de la diversification. En matière d’introduction des aliments réputés allergisants, comme les œufs, les recommandations ont beaucoup évolué.
Il est désormais préconisé d’introduire les aliments allergisants de façon progressive dans le cadre de la diversification alimentaire, entre 4 et 7 mois, et ce y compris chez les enfants à risque allergique.
Cette diversification débute par les fruits et légumes pour être peu à peu complétée par la viande, le poisson et les œufs : 2 cuillères à café d’œuf dur entier émietté vers l’âge de 6 mois pour atteindre 4 cuillères à café (un demi-œuf) à l’âge de 1 an.