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Le plan filière des œufs français : prolongement du contrat social

le 22 mai 2018

En octobre 2016, l’interprofession française des œufs s’engageait dans un gigantesque chantier. Elle présentait son « Contrat Sociétal d’Avenir » et annonçait son intention d’adapter les modes d’élevage aux attentes sociétales, en se fixant notamment pour objectif d’atteindre 50% de poules pondeuses en élevages alternatifs à la cage aménagée d’ici 2022 en préservant le potentiel de production de la filière. Une initiative approuvée par 94% des Français .

Aujourd’hui, le CNPO reprend cet objectif ambitieux dans son Plan de filière, articulé autour de 4 grands axes et de 14 objectifs à 5 ans.  

 

Plan de filière : le résultat d’un travail de concertation

Le CNPO a élaboré son plan de filière en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs économiques concernés.  Ainsi, le travail a été mené avec les représentants de la distribution, de la restauration hors domicile, du commerce de gros et des industries alimentaires. Un ingénieur du CGAAER (Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux) ainsi que les médiateurs des relations commerciales agricoles du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont été associés à la démarche dans un objectif de suivi des travaux. Des points réguliers avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, et son cabinet ont permis de soumettre à la réflexion l’ensemble des thématiques qui pourraient toucher la filière française des œufs.

 

Un plan de filière développé autour de 4 axes stratégiques

Le plan de filière des œufs français est articulé autour de 4 axes définis afin de :

  • Répondre aux demandes des consommateurs et de la société tout en maintenant la souveraineté alimentaire de la France et sa compétitivité
  • Renforcer les relations tout au long de la filière : de l’amont jusqu’au consommateur final
  • Développer la recherche et les innovations au service de la filière des œufs et poursuivre la conquête des marchés
  • Améliorer les connaissances sur la production et la consommation d’œufs et d’ovoproduits

 

Les Français conscients des besoins de temps et de financements nécessaires aux éleveurs pour s’adapter 

Conscients des difficultés liées à la transition des élevages en cages aménagées vers les élevages alternatifs, 79% des Français estiment nécessaire pour les éleveurs de demander un délai aux enseignes de la grande distribution afin de s’adapter. 79 % des Français trouvent également normal que les éleveurs demandent une aide financière aux distributeurs pour réaliser les investissements nécessaires à cette transition. 

 

Les Français prêts à payer plus cher pour accompagner la transition

87% des Français sont eux-mêmes prêts à payer 10 centimes d’euro de plus par boîte de 6 œufs pour accompagner la filière dans la transition vers les élevages alternatifs. 
74% des consommateurs se disent également prêts à payer plus cher pour des œufs issus d’élevages alternatifs. 

 

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