Source : Kantar Worldpanel pour FranceAgrimer
Les œufs sont des plus en plus appréciés dans les foyers français. Dans un contexte de budget très serré, les œufs représentent une solution abordable pour continuer à consommer des protéines animales. Ils ont également l’avantage d’être appréciés de toutes les générations et de s’adapter à toutes les envies en cuisine, tant sucrées que salées, en ingrédient ou en plat principal, chaud ou froid, etc.
Rappel : en 2023 comparé à 2022, les achats des ménages ont augmenté de + 3 % en volume, tirés par la hausse des achats d’œufs de poules élevées au sol (+ 22,4 %) et de plein air (+ 13,2 % hors Label Rouge).
En 2024, sur les huit premiers mois de l’année, la progression des achats d’œufs des ménages s’est accélérée. Ils ont augmenté de +4,4 %, tous modes d’élevage confondus, comparés à la même période de 2023. Les ventes sont propulsées par les œufs issus d’élevages au sol (+9,3 %) et les œufs d’élevages en plein air (+7,7 %).
En France, la consommation globale d’œufs par habitant s’est établie à 224 œufs sur l’année 2023, soit 24 de plus qu’en 2013. Un chiffre jamais atteint ces 20 dernières années.
La consommation d’œufs totale de chaque Français s’élève donc à plus de 4 œufs par semaine, que ce soit à domicile ou hors domicile, sous forme d’ovoproduit ou d’œuf coquille.
La part des ovoproduits dans la consommation globale s’élève à 42 %, les œufs coquilles utilisés en restauration hors domicile à 12 % et, enfin, les achats des ménages en magasin 46 %.
Source : ITAVI d’après Kantar Worldpanel pour FranceAgrimer
Les œufs ont amorcé une baisse des prix de vente aux consommateurs en magasins, à – 0,8 % sur 8 mois 2024 vs 8 mois 2023. Le prix moyen des œufs issus d’élevages au sol est en repli de -2 % sur 8 mois et celui des œufs de plein air de -1,8 % sur la période. Conformément à ses engagements, la filière répercute en effet les diminutions de tarifs pratiquées par les éleveurs et les centres de conditionnement.
Afin de tenir compte de la fluctuation des coûts de production de l’œuf, la filière française a mis en place une contractualisation forte dès le début des années 80. Ainsi, dans la plupart des cas, l’évolution du coût des matières premières de l’alimentation des poules est répercutée, à la hausse comme à la baisse, sur l’opérateur à qui l’éleveur vend ses œufs. Le travail s’est poursuivi entre les opérateurs pour que ces pratiques se répercutent de l’amont à l’aval, comme cela a été motivé par les deux lois Egalim.
Source : enquête CNPO / CSA 2023
Plus de 7 Français sur 10 (71 %) considèrent l’œuf comme un produit anti-crise. Ils sont même 87 % à penser que l’œuf constitue une alternative bon marché pour consommer des protéines animales !
Publié le 15 novembre 2024 dans Chiffres
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