En France, la consommation globale d’œufs par habitant s’est établie à 224 œufs sur l’année 2023, soit 24 de plus qu’en 2013. Un chiffre jamais atteint ces 20 dernières années.
Dans cette consommation, la part des ovoproduits s’élève à 41 %, les œufs coquilles utilisés en restauration hors domicile à 12 % et, enfin, les achats des ménages en magasin 45 %.
La consommation d’œufs totale de chaque Français est ainsi de plus de 4 œufs par semaine, que ce soit à domicile ou hors domicile, sous forme d’ovoproduit ou d’œuf coquille.
Source : ITAVI d’après Kantar Worldpanel pour FranceAgrimer
Dans un contexte de baisse de pouvoir d’achat, les œufs continuent d’être de plus en plus appréciés dans les foyers français. Produits incontournables de la cuisine, ils restent en effet la protéine animale la moins chère du marché et offrent une grande variété de possibilités culinaires, tant sucrées que salées.
En 2023 comparé à 2022, les achats des ménages ont ainsi augmenté de + 3 % en volume, tirés par la hausse des achats d’œufs de poules élevées au sol (+ 22,4 %) et de plein air (+ 13,2 % hors Label Rouge).
En 2024, sur les quatre premiers mois de l’année, les achats d’œufs des ménages ont progressé de + 5,2 % tous modes d’élevages confondus, comparés à la même période de 2022. Les ventes sont à nouveau propulsées par les œufs issus d’élevages au sol (+ 12,3 %) et de plein air (+ 9 %).
Source : ITAVI d’après Kantar Worldpanel pour FranceAgrimer
Les œufs ont amorcé une baisse des prix de vente aux consommateurs en magasins,
à – 0,3 % sur 4 mois 2024 vs 4 mois 2023. Le prix moyen des œufs de plein air est en particulier en recul de – 1,5 % sur 4 mois. Conformément à ses engagements, la filière répercute en effet les diminutions de tarifs pratiquées par les éleveurs et les centres de conditionnement.
Afin de tenir compte de la fluctuation des coûts de production de l’œuf, la filière française a mis en place une contractualisation forte dès le début des années 80. Ainsi, dans la plupart des cas, l’évolution du coût des matières premières de l’alimentation des poules est répercutée, à la hausse comme à la baisse, sur l’opérateur à qui l’éleveur vend ses œufs. Le travail s’est poursuivi entre les opérateurs pour que ces pratiques se répercutent de l’amont à l’aval, comme cela a été motivé par les deux lois Egalim.
Source : enquête CNPO / CSA 2023
Plus de 7 Français sur 10 (71 %) considèrent l’œuf comme un produit anti-crise. Ils sont même 87 % à penser que l’œuf constitue une alternative bon marché pour consommer des protéines animales !
Source : FranceAgriMer d’après Kantar Worldpanel
En 2023, les œufs alternatifs représentaient près de 8 œufs achetés sur 10 en magasins (78,6 %), contre 74,3 % en 2022. Sur les trois premiers mois 2024, la proportion dépasse les 80 % pour atteindre 81,1 %.
Les œufs Plein air (hors Label Rouge) arrivent en première position de cette catégorie, à 43,9 % de part de marché sur le 1er trimestre 2024 (41,4 % sur l’année 2023), suivis des œufs issus de poules élevées au sol
(19,3 % sur 3 mois 2024 et 19,5 % en 2023) puis des œufs bio (11,4 % sur 3 mois 2024 ; 11,9 % en 2023) et des œufs Label Rouge (5,5 % sur3 mois 2024 et 5,8 % en 2023).
Il existe 4 types d’élevages permettant de répondre aux différentes attentes des consommateurs. Ils sont répertoriés selon 4 codes, de 0 à 3 :
Code 0 : Élevage biologique (code 0) : les poules sont alimentées avec de la nourriture issue de l’agriculture biologique. Elles ont accès à des parcours extérieurs dans lesquels elles disposent d’abris et de végétation. En intérieur, elles disposent de nids et de perchoirs.
Code 1 : Élevage en plein air (code 1) : les poules ont accès à un parcours extérieur au cours de la journée (la mention « œufs de poules élevées en plein air » est inscrite sur l’emballage). Les œufs Label Rouge sont marqués code 1.
Code 2 : Élevage au sol (code 2) : indique que les poules évoluent librement à l’intérieur d’un poulailler (la mention « œufs de poules élevées au sol » est marquée sur la boîte).
Code 3 : Élevage en cage aménagée (code 3) : il répond aux normes européennes en vigueur depuis janvier 2012. Les poules vivent dans de nouveaux hébergements en groupe de 20 à 60, où elles disposent en particulier de perchoirs et de nids.
Publié le 3 juillet 2024 dans Newsletter
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