Les Professionnels se mobilisent pour répondre à leurs attentes
Les Français aiment les œufs : selon la dernière enquête menée par CSA pour l’Interprofession des œufs (CNPO), ils sont 96 % à en consommer. En 2016, cette consommation s’élèverait à 218 œufs pour chaque Français[1], soit un total d’environ 14,3 milliards d’œufs vendus sur le marché français, aussi bien aux consommateurs qu’aux professionnels de la restauration et de l’industrie. Les ventes aux ménages se maintiennent ainsi à haut niveau (-0,7 % sur 1 an)[2]. Il faut dire que plus de 7 Français sur 10 (72 %) estiment que les œufs sont indispensables à l’alimentation humaine et qu’ils leur reconnaissent de très nombreuses qualités, tant en matière de création culinaire que de nutrition. 95 % des Français estiment que l’œuf est une source inépuisable de créativité culinaire, 93 % qu’il s’agit d’un produit naturel et autant que leur consommation est bonne pour la santé. On les retrouve régulièrement au menu puisque 84 % d’entre eux en cuisinent au minimum une fois par semaine.
Mais si les consommateurs aiment les œufs, ils les apprécient d’autant plus s’ils sont français. Ils sont 85 % à déclarer leur attachement à leur origine française et ils sont même 89 % à se dire favorables à ce que les magasins ne proposent que des œufs français dans leurs rayons. Pour autant, leur premier critère d’achat est le mode d’élevage. C’est pourquoi les professionnels français de l’œuf, n°1 de la production en Europe, ont lancé, en octobre dernier, le Contrat Sociétal d’Avenir, visant en particulier à atteindre 50 % de poules en élevages alternatifs d’ici 2022 (bio, plein air et sol). Une initiative largement soutenue par les consommateurs : 94 % des Français l’approuvent.
Cependant, ils sont également conscients des lourdes contraintes que fait peser cet objectif ambitieux sur les éleveurs, tant en termes de temps que de coûts : 500 millions d’euros d’investissements sur 5 ans. 79 % des Français estiment ainsi nécessaire pour les éleveurs de demander un délai aux enseignes de la grande distribution afin de s’adapter. Ils sont également 79 % à trouver normal que les éleveurs demandent une aide financière aux distributeurs pour réaliser les investissements nécessaires à cette transition.
Parfaitement logiques dans leur réponse, 87 % des Français sont eux-mêmes prêts à payer 10 centimes d’euro de plus par boîte de 6 œufs pour accompagner la filière dans cette transition. Enfin, 74 % d’entre eux se disent prêts à payer plus cher pour des œufs issus d’élevages alternatifs.