Excédent de +4 millions d’euros en 2020
2020 constitue une année charnière pour les ventes d’œufs de France à l’international. La progression des exportations (+11,8 % en volume et +9,4 % en valeur) et le recul des importations (-5,8 % en volume et -7,8 % en valeur) ont permis de réduire le déficit de la balance commerciale en volume et d’enregistrer un excédent en valeur.
La balance commerciale est ainsi excédentaire de +4 millions d’euros en 2020, contre un déficit de -19 millions d’euros en 2019. En volume, elle est passée de -26 000 tonnes en 2019 à seulement -5 000 tonnes en 2020.
+55 % d’œufs coquilles exportés
Les exportations d’œufs coquille sont en forte progression en volume en 2020 (+ 55%) et en valeur (+ 39,8 %) par rapport à 2019. Dans le même temps, les importations sont en baisse de 12 % en volume et en recul de 13% en valeur. La forte hausse des exportations d’œufs coquilles est notamment due aux effets de la crise sanitaire. Les œufs qui n’ont pas pu être utilisés pour la fabrication d’ovoproduits en France et qui ne pouvaient pas être valorisés en coquilles, sont partis à l’international.
En 2020, 31 800 tonnes d’œufs coquilles sont parties à l’exportation, soit environ 5 % de la production française pour une valeur de 35 millions d’euros. 96 % des exportations sont parties au sein de l’UE-28.
+2,3 % d’ovoproduits partis à l’international
Les exportations d’ovoproduits sont en progression de 2,3 % en volume et de 1,6 % en valeur en 2020 vs 2019. Quant aux importations, elles sont en légère baisse de 1,1% en volume et en recul de 3,6% en valeur.
En 2020, 95 800 tonnes d’ovoproduits sont parties à l’international, soit environ 30 % de la production française pour un total d’environ 99 millions d’euros. 85 % des exportations étaient à destination de l’UE-28.
À noter : les débouchés internationaux sont primordiaux pour la filière française des œufs. Les PME françaises, dont certaines sont très bien implantées sur le marché de l’exportation, contribuent à l’équilibre des marchés français et européen en permettant de répondre aux spécificités de consommation : en Europe, la consommation de jaune est majoritaire tandis qu’il s’agit du blanc en Asie par exemple.