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La filière Œufs de France s’engage : les élevages alternatifs et l’ovosexage en marche

le 7 décembre 2023

Élevages alternatifs : la France au-dessus de la moyenne européenne

(Source : Commission européenne, CNPO)

En 2016, les professionnels français des œufs se sont fixé l’objectif ambitieux d’atteindre 50 % de productions alternatives à la cage aménagée à l’horizon 2022. Un objectif qu’ils ont réussi à devancer trois ans avant l’échéance prévue, dès 2019, avec 53 % de poules dans des systèmes alternatifs vs 36,7 % en 2017.

En 2021, les systèmes alternatifs à la cage (sol, plein air et biologiques) représentaient en moyenne 58 % des effectifs de pondeuses de l’Union européenne alors que cette part était de 67 % pour la France sur la période. Elle est même passée à 77 % fin 2022. Désormais, moins d’1 poule sur 4 est élevée en cage aménagée en France.

 

Ovosexage : la France pionnière en Europe

La France fait partie des deux seuls pays du monde, avec l’Allemagne, à avoir mis volontairement fin à l’élimination des poussins mâles. La nouvelle réglementation est entrée en vigueur en début d’année 2023. Grâce à la mobilisation de l’Interprofession et aux investissements effectués par les couvoirs en amont, l’ovosexage est aujourd’hui effectif pour la totalité des poules pondeuses concernées par la réglementation.

Cette évolution majeure en faveur du bien-être animal a nécessité de très lourds investissements des couvoirs, rendus possibles par des soutiens de l’État et des consommateurs, par l’intermédiaire de l’engagement de financement des enseignes de la distribution, via une cotisation interprofessionnelle à hauteur de 45 millions d’euros par an.

Dans une démarche responsable, le CNPO a ainsi défini un modèle de prise en charge des coûts liés à l’arrêt de l’élimination des poussins mâles. Cet accord a été publié au Journal officiel de la République française le 29 décembre 2022 afin de créer une cotisation prélevée sur chaque vente aux distributeurs d’œufs de consommation pondus et vendus sur le territoire français.

Le produit de ces cotisations est destiné à compenser aux accouveurs une partie du surcoût engendré par la mise en œuvre de méthodes alternatives à l’élimination des poussins mâles.

À date, plus de 23 millions d’euros ont déjà été collectés. Le CNPO reverse aux couvoirs des indemnités permettant de prendre en charge une partie des coûts induits par ces nouvelles technologies.

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